Les annonces d’alertes aux « particules fines » commencent à fleurir dans les journaux. Avec le beau temps, les pollens se disséminent à tout va. Lorsque le facteur pollution atmosphérique s’y associe, les allergiques ne sont pas à la fête .
État des lieux
En France, les alertes pollution se multiplient depuis l’apparition du soleil . Ce week-end dans le grand Duché du Luxembourg est relevé un premier pic de pollution lié aux particules fines. Avec cette météo si clémente et ce sympathique anticyclone, nous profitons de ciel bleu et de la chaleur. Les pollens s’épanouissent. Mais pour les allergiques ou insuffisants respiratoires, ce n’est pas la même chanson.
Gêne respiratoire au rendez vous
La qualité de l’air est médiocre. La pollution aux particules fines s’insinue partout. En raison de leur faible dimension, elles se glissent au plus profond de vos poumons. Lorsque on est déjà asthmatique ou insuffisant respiratoire, le traitement médical est indispensable. En cas de pic, n’hésitez pas à consulter votre médecin pour le modifier ou l’accentuer. Pas question d’envisager un jogging, un sport en extérieur dans ces conditions. Évitez également les promenades dans la journée surtout au moment des Pics de pollution.
Des pollens plus agressifs
Nous savons qu’actuellement les pollens de cyprès sévissent dans le sud de la France. Dans le nord, ce sont les premiers arbres bétulacés (aulne et noisetier) qui chatouillent les narines. Le pollen de bouleau ne devrait pas tarder. Or il est prouvé que la pollution atmosphérique majore l’allergénicité des pollens. L’union de l’ irritation liée à une mauvaise qualité de l’air, d’une insuffisance respiratoire et d’une allergie aux pollens, ce n’est pas la joie. La toux s’accentue, le nez coule comme une fontaine. Vous éternuez sans cesse. La nuit, il vous est impossible de dormir car votre nez se bouche et la respiration se fait plus difficile. La visite chez le médecin généraliste ou spécialiste s’impose. Pensez à suivre les calendriers polliniques, à consulter les alertes de pics de pollution sur les différents sites d’atmo (fonction de la région). Ayez le bon traitement, cela vous évitera bien des soucis.
Crédit photo : © Véronique Olivier
Avez-vous déja pensé de dire aux gens de respirer par le nez (la façon normale de respirer)?
Le nez est un filtre après tout.
En effet le nez est fait pour respirer. Mais seulement lorsque l’on est allergique et plus particulièrement pendant les périodes polliniques, les fosses nasales très souvent obstruées obligent l’allergique à respirer la bouche ouverte.Je rappelle que les symptômes ORL de l’allergie sont la rhinorrhée (le nez qui coule),l’obstruction nasale, les démangeaisons nasales qui donne ce que l’on appelle « le signe de l’allergique » ( frottement très régulier du nez),les éternuements.